NDLL2019#4 S’écouter, s’enregistrer
Maintenant que nous avons notre auteur et notre corpus, place à la lecture – à haute voix.
S’enregistrer, enregistrer, pourquoi, comment ?
Notre programme du jour est chargé : il s’agit, lors de cette nouvelle séance à l’atelier Canopé, de convaincre nos étudiants qu’il est possible, avec peu de matériel (en l’occurrence, un téléphone portable et sa paire d’écouteurs) et pas mal de curiosité, de pratiquer les enregistrements dans un cadre scolaire.
Pour quoi faire ? Parce que, quitte à recevoir un auteur, pourquoi ne pas l’interviewer ? Et parce que tant qu’à lire à haute voix, pourquoi ne pas en profiter pour s’écouter et améliorer sa diction, pour le plus grand plaisir des auditeurs ?
Samuel, notre collègue de Canopé, a relevé le défi et se lance, en moins d’une heure, dans une explication enthousiaste des aspects techniques de l’enregistrement et dans un plaidoyer pour la lecture à haute voix.
Une nouvelle participante
Pour ce premier atelier qui aborde la lecture à haute voix, le groupe s’enrichit d’une nouvelle participante : Brigitte Agulhon est conteuse et lectrice. Elle a accepté d’accompagner nos étudiants dans leur préparation de la Nuit de la lecture.
Au fil de leurs premiers pas de lecteurs et lectrices, elle leur glisse quelques indications : une lecture à haute voix est une lecture adressée à quelqu’un ; il faut peaufiner l’attaque d’une phrase sans en négliger la fin – et pour cela, apprendre à bien doser son énergie ; la manière dont un texte est écrit et typographié est porteuse d’autant d’indices sur les lectures possibles.
Avant de se quitter pour un repos bien mérité, elle nous livre quelques références sur la voix.