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En partenariat avec la délégation de la Charente-Maritime des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD-DT17) et dans le cadre de la Mission des 80 ans de la Libération, la Bibliothèque universitaire accueille l’exposition « Elles ont choisi de dire.. non ! » , qui après quelques rappels historiques, démontre le rôle essentiel des femmes dans la résistance à travers plusieurs portraits d’elles.
En effet, pendant la Seconde Guerre mondiale, les femmes ont joué un rôle crucial dans la Résistance en France, bien que souvent sous-estimé. En raison de leur moindre visibilité aux yeux de l’occupant, elles étaient souvent employées pour des missions délicates et essentielles, comme la transmission de messages, la fabrication et la diffusion de tracts, ou encore le transport de matériel clandestin, y compris lorsqu’il était composé d’armes.
Certaines, comme Lucie Aubrac ou Germaine Tillion, ont pris des responsabilités majeures, dirigeant des réseaux ou organisant des opérations audacieuses. Elles ont aussi aidé à cacher des résistants, des juifs, et des soldats alliés, risquant leur vie pour en sauver d’autres.
Beaucoup de ces femmes furent arrêtées, torturées ou déportées, illustrant leur immense courage. Malgré leur rôle déterminant, leur reconnaissance officielle est restée limitée pendant des décennies. Aujourd’hui, leur contribution est mieux reconnue comme un pilier de la lutte contre l’occupation nazie et pour la liberté.
Germaine Tillion et Lucie Aubrac
Cette exposition est aussi l’occasion de célébrer la libération des camps nazis à travers le carnet de voyage à Auschwitz de lycéens rochelais.
Le 27 janvier 1945 précisément, les soldats soviétiques de l’Armée Rouge ouvraient les portes du camp d’extermination d’Auschwitz en Pologne et libéraient les survivants.
Cette libération a marqué la fin de l’une des périodes les plus sombres de l’histoire moderne. Entre 1944 et 1945, les forces alliées ont découvert et libéré plusieurs camps de concentration et d’extermination établis par le régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces camps, tels qu’Auschwitz, Dachau ou Bergen-Belsen, étaient utilisés pour le travail forcé, la torture et l’extermination de millions de personnes, principalement des Juifs, mais aussi des Roms, des prisonniers politiques et des homosexuels.
Les premières libérations ont été effectuées par l’Armée rouge en Pologne, qui a découvert Auschwitz en janvier 1945. Les troupes américaines et britanniques ont suivi, libérant des camps en Allemagne et en Autriche. Les soldats ont été horrifiés par les conditions qu’ils ont rencontrées : des milliers de survivants émaciés, des charniers, et des installations conçues pour des meurtres de masse.
La libération a permis au monde de découvrir l’ampleur des crimes nazis et a conduit à des efforts internationaux pour juger les responsables de ces atrocités lors des procès de Nuremberg. Elle reste un moment crucial pour la mémoire collective et le devoir de vigilance contre les génocides.
CONFÉRENCE : jeudi 30 janvier à 18h – Amphi Choderlos de Laclos (site LLASH)
« Auschwitz, à la croisée entre déportation, persécution et répression »
par par Laurent Thiery, docteur en Histoire, directeur scientifique du Livre des 9 000 de Mittelbau-Dora (dictionnaire biographique des 9 000 déportés au camp de Mittelbau-Dora) et historien à la Fondation de la Résistance
Pour aller plus loin, nous vous proposons une sélection de documents à feuilleter ou à emprunter au RdC de la bibliothèque.