Sélection du moment
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes
Femmes de sciences : les grandes oubliées
Selon une étude statistique menée par la DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance) datant de 2021, les filles dans l’enseignement secondaire sont sous-représentées dans les matières scientifiques, notamment en maths et en sciences de l’ingénieur.
A un niveau universitaire, il existe encore de nombreux écarts en matière d’égalité des chances, de salaire et d’évolution qui freinent les femmes à s’engager dans une carrière scientifique.
Tout au long de l’histoire, des femmes scientifiques ont pourtant œuvré pour l’avancée de la science. Certaines ont travaillé dans l’ombre permettant à des hommes scientifiques de récolter les honneurs. D’autres ont mené leurs recherches permettant des avancées considérables, tout en se battant pour être légitimées par leurs pairs masculins. Sur 583 récipiendaires du prix Nobel en Sciences, on compte 16 femmes seulement depuis Marie Curie.
Elles ne sont qu’une poignée à avoir été reconnues durant leur vivant lors d’un parcours scientifique semé d’obstacles et de concessions. Pour la plupart oubliées, censurées, ridiculisées ou tout simplement méconnues, il est important de leur rendre justice et de réhabiliter leurs recherches. Ceci afin de rendre légitime la place des lycéennes dans les filières scientifiques et des femmes au sein de la recherche scientifique.
La BU vous propose une sélection de documents sur l’histoire des femmes de sciences, à consulter sur place au niveau des collections Sciences et techniques ou à emprunter
En écho à la constitutionnalisation de l’inscription du droit à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution française
Le 4 mars 2024, le Parlement, réuni en Congrès, a approuvé le projet de loi permettant d’inscrire définitivement l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution.
Par ce texte, la France devient le premier pays au monde à reconnaître dans sa Constitution la liberté de recourir à l’avortement, qui relève de la seule appréciation des femmes.
Une sélection de documents autour de ce sujet est consultable ou empruntable au rayon Sciences humaines et sociales, au 1er étage de la bibliothèque.