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Le génocide des Tutsi au Rwanda… 30 ans après
Le génocide rwandais de 1994 est un événement tragique de l’histoire moderne, caractérisé par une violence extrême et une polarisation ethnique profonde. Il a été déclenché par l’assassinat du président rwandais, Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994, ce qui a entraîné des représailles massives de la part du gouvernement à majorité hutu contre la minorité tutsie et les Hutus modérés.
Pendant environ 100 jours, entre avril et juillet 1994, des milices extrémistes hutues, soutenues par une partie de l’armée rwandaise et encouragées par la propagande gouvernementale, ont perpétré le massacre systématique des Tutsis. Aujourd’hui, on estime qu’un million d’entre eux ont été tuées.
La communauté internationale a largement échoué à intervenir pour arrêter ce génocide, malgré les avertissements préalables et les appels à l’aide. Les Casques bleus de l’ONU présents au Rwanda ont été incapables d’empêcher les atrocités et le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas autorisé une intervention plus ferme.
Ce génocide a laissé des cicatrices profondes et durables dans la population rwandaise et a marqué la conscience mondiale quant à la nécessité de prévenir de tels massacres à l’avenir.
Des efforts de réconciliation et de reconstruction ont été entrepris depuis lors, mais les traumatismes et les divisions ethniques demeurent présents dans la société rwandaise.
Pour vous éclairer sur l’histoire et les conséquences de ce génocide, nous vous proposons une sélection de documents à retrouver au rayon SHS
Protection des dauphins sur la côte Atlantique
L’échouage des dauphins sur la côte atlantique est un phénomène préoccupant qui suscite l’attention des scientifiques, des défenseurs de l’environnement et du grand public.
Ces dernière années de plus en plus de cétacés se sont retrouvés coincés sur le rivage. Les causes sont multiples et peuvent être imputés à divers facteurs comme les conditions météorologiques extrêmes, les maladies, les interactions humaines telles que la pêche accidentelle ou la pollution.
Les scientifiques étudient avec attention ces échouages pour comprendre les paramètres sous-jacents et mettre en place des mesures de conservation et de protection. En parallèle, les autorités travaillent à sensibiliser le public à l’importance de la préservation des écosystèmes marins et à la réduction des activités humaines préjudiciables à la vie marine.
Le travail des organisations de protection des animaux et des bénévoles qui interviennent souvent lors de ces échouages est précieux. Ils tentent de sauver les dauphins échoués en les remettant à l’eau lorsque cela est possible, ou en leur fournissant des soins médicaux appropriés.
Ces efforts conjugués sont cruciaux pour préserver la biodiversité marine et garantir la survie des populations de dauphins dans les eaux atlantiques.
L’exposition « Indifférence » sur ce sujet reste visible jusqu’au 29 avril dans l’espace « Presse et actualité » de la BU, elle s’accompagne d’une sélection de documents à feuilleter sur place ou à emprunter.