Nouvelle édition du Baromètre de la Science ouverte de La Rochelle Université
Édition 2023
Le BSO rochelais a été mis à jour en conformité avec le cadre national en collaboration avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) à partir des données de deux sources principales :
- HAL, l’archive ouverte nationale. La Rochelle Université dispose de son propre portail institutionnel HAL.
- Scopus, la base de références bibliographiques à laquelle la Bibliothèque universitaire est abonnée.
Les données ont été collectées en mai-juin 2023.
L’ensemble des graphiques afférents sont consultables sur la page Baromètre de la Science ouverte du site de la Bibliothèque universitaire. Ils analysent le microclimat local de la Science ouverte. On y apprend par exemple que 66 % des publications 2021 sont en accès ouvert. Le suivi des thèses soutenues à La Rochelle confirme que celles-ci s’inscrivent également dans la tendance générale d’ouverture depuis 2013.
Données de la recherche, codes et logiciels : des nouveaux indicateurs, témoins des pratiques de recherche
En 2023, le périmètre d’application du baromètre s’élargit puisqu’il s’étend aux pratiques de la recherche au-delà de la publication, et donne à voir les usages des jeux de données, codes et logiciels. Cette évolution prend appui sur la politique nationale des données, des algorithmes et des codes sources inscrite dans le 2ème Plan National pour la science ouverte (PNSO : 2021-2024). Celui-ci vise un objectif de 100% de publications scientifiques en accès ouvert en 2030 et promeut le développement de données produites structurées en conformité avec les principes FAIR (Faciles à trouver, Accessibles, Interopérables, Réutilisables), préservées et, quand cela est possible, ouvertes.
Ces nouveaux indicateurs ont été construits sur la base de la production scientifique nationale, ne retenant que les publications qui mentionnent explicitement des jeux de données, codes et logiciels et en distinguant l’utilisation et/ou la production de données. Cette méthodologie est le fruit d’une collaboration entre le MESRI, l’Université de Lorraine et l’Inria.