Migrations : Partir pour une vie meilleure
Migrations : une histoire de l’humanité
L’être humain n’a cessé de se déplacer au fil des siècles. Les famines, les conflits, les catastrophes naturelles, le dérèglement climatique, l’économie sont autant de raisons qui poussent les femmes et les hommes à la recherche d’autres lieux où vivre en paix. Mais Les migrations ont été aussi des actes forcés durant la période des traites esclavagistes, et pendant les divers conflits qui ont contraint de nombreuses personnes à l’exil. Au travers des siècles les déplacements migratoires ont donc été nombreux. Ils ont ainsi façonné un monde qui ne cesse de se mouvoir.
Que ce soit volontaire ou non, partir reste un déchirement pour les individus qui quittent des proches, et se dirigent vers des lieux lointains et inconnus.
Migrations : une traversée périlleuse
Partir c’est traverser des frontières accessibles pour certains, inaccessibles pour beaucoup. Partir c’est parcourir des kilomètres de déserts, de forêts, de villes et de villages hostiles. Partir c’est traverser des montagnes, des océans, des mers, des fleuves et des rivières. Partir c’est donner les économies de toute une vie à des hommes peu scrupuleux qui considèrent leurs semblables comme de la marchandise. Partir c’est risquer de périr à tout moment. Partir c’est vouloir vivre.
Migrations : se cacher, espérer
Partir c’est fuir une situation désespérée, et chercher un eldorado qu’il soit fantasmé ou non. Cependant, c’est pour ces hommes, ces femmes et ces enfants l’espoir d’une vie meilleure. Dans leur récit, de nombreux migrants racontent des mois et parfois des années d’errance, des moments de désespoir, de peur et de rage. Mais ils parlent aussi de merveilleuses rencontres avec des personnes qui les aident à garder espoir, et leur donnent le courage de continuer leur route. Cependant, pour celui ou celle qui arrive enfin, c’est un long chemin administratif et juridique à parcourir, au bout duquel il faudra parfois faire demi-tour ou bien se reconstruire.
Migrations : se reconstruire et vivre
Se reconstruire dans un pays inconnu est un parcours long et fastidieux. Nombreux sont ceux qui accueillent, viennent en aide, et accompagnent. Mais nombreux aussi sont ceux qui rejettent, méprisent et incriminent. Recherchés pour pallier à des emplois en quête de main d’œuvre à certaines époques, ces hommes et ces femmes venus chercher la paix, deviennent à d’autres périodes des parias des sociétés qui les affublent de tous les maux. Pourtant accueillir des personnes venus d’autres pays,reste une immense richesse et permet aux cultures d’être en mouvement constant.
« L’accès à la vérité est conditionné par la rencontre de l’autre »1
[1] Michel Certeau, L’autre, 2003/1 (vol 4) construire un monde commun, François Giraud