Libération et répression : revisite du Printemps de Prague à la BU

Il y a cinquante ans, le Printemps de Prague qui posait les jalons d'un "socialisme à visage humain" était militairement écrasé. La documentation de la BU permet de mieux comprendre cette histoire.
Lettre ouverte à Alexander Dubeck, Prague, 1968, Hulton Getty
Citoyens tchécoslovaques signant une lettre ouverte à Alexander Dubcek, lui demandant de rester ferme face aux Soviétiques. Photo d’Hulton Getty

Quand Alexander Dubcek devient en janvier 1968 premier secrétaire du Parti communiste tchécoslovaque, le pays entame une série de réformes libérales devant conduire à un « socialisme à visage humain » : libération des écrivains emprisonnés pour délit d’opinion, attitude plus conciliante de l’État vis-à-vis de l’Église,  suppression de la censure, etc. Face aux injonctions du dirigeant de l’Union soviétique, Leonid Brejnev, d’abroger ces réformes, Dubcek reste ferme, soutenu par tout son peuple.

Dans la nuit du 20 au 21 août, l’armée soviétique envahit la Tchécoslovaquie, écrasant le mouvement du Printemps de Prague. Certains tchécoslovaques, comme Vaclav Havel, continuèrent leur combat, contribuant à la « révolution de velours » de 1989 et à la chute de l’Union soviétique.

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